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Archive for the ‘Aïe-T’hait-Que’ Category

Hier était organisé la journée sans Facebook, aussi appelée le « Facebook Blackout », du nom du groupe Facebook promouvant cette action. Le principe était de ne pas se connecter sur le réseau social que vous connaissez bien (et sur lequel, selon tous vos amis vous devriez avoir un compte) afin de protester contre les nouvelles règles en vigueur sur ledit réseau social, règles que l’instigateur de ladite journée (et bien d’autres) trouvent abusives. Le but était de montrer aux responsables du réseau Facebook que ce sont les utilisateurs qui en font la force et donc que les règles devraient êtres conçues pour eux, pas contre eux.

Pour être franc, je me balançais un peu des raisons profondes de cette journée. Je n’ai pas eu l’occasion de voir les problèmes énoncés, ni à moi, ni à mes « amis » et contrairement à certains, je n’ai rien de particulier contre la nouvelle mise en page du site entrée en action il y a quelques semaines. Mais j’ai quand même participé à cette journée pour une raison très simple : Facebook est une drogue.

A vrai dire, internet dans sa globalité (oui, j’ai visité l’intégralité d’internet, et il y a des sites que je ne vous recommande pas du tout) était devenu une drogue : connecté toute la journée au laboratoire, connecté le soir en rentrant chez moi, je me suis mis petit à petit à voir ma vie dépendre d’internet, tant et si bien que l’absence subite de connexion a été très difficile à vivre. Plus qu’un outil de travail (merci les bases de données de séquences génétiques et d’articles scientifiques), internet était devenu une drogue. Et Facebook avec, car j’y passe du temps (sauf hier) pour tout un tas de conneries proposées sur le site, des groupes ridicules aux pages de fan de tel groupe de musique en passant par des tests ridicules.

Donc cette journée sans Facebook était surtout pour moi l’occasion de voir si je pouvais survivre une journée entière sans Facebook de mon plein grè. Et j’ai survécu.

Youpi.

Ce qui ne m’a pas empêché aujourd’hui de reprendre mes activités habituelles sur ce site. Quel intérêt alors ? Uniquement de savoir que je peux m’en passer, ce qui aura pour conséquence que je vais désormais aller sur ce site sans état d’âme…

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Free the code

Parlons (un peu) de logiciels libres aujourd’hui.

Un logiciel libre peut se définir par l’inverse d’un logiciel Windows, à savoir qu’il est gratuit et que le code source est à la disposition de toutes et tous. Ceci veut dire que toutes et tous peuvent à loisir modifier ledit code source et l’améliorer, ajouter des fonctionnalités intéressantes, etc. Framasoft dispose d’un article qui traite plus en détails de l’origine du logiciel libre.

Citons parmi les plus célèbres exemples : OpenOffice, suite bureautique très bien faite, Mozilla Firefox et Thunderbird, qui ont renvoyé Internet Explorer et Outlook au fin fond des ténèbres d’où ils n’auraient jamais dû sortir, et Linux, qui n’est pas un logiciel puisqu’il s’agit d’un système d’exploitation (comme Windows XP ou Mac OSX).

Tout d’abord, vous dire pourquoi j’utilise des logiciels libres.
L’argument économique tient évidemment une place importante pour l’étudiant aux ressources limitées que je suis. Entre payer 150 euros une suite bureautique et en avoir une gratuite, mon choix est fait.
La suite de l’argument économique est l’absence de piratage que leurs utilisation entraine, et donc des nuits de sommeil qui ne sont pas interrompues par des bottes en cuir qui défoncent ma porte d’entrée pour ensuite être emmené dans un centre d’interrogatoire qui feraient passer une villa algéroise, période 1954 – 1962, pour l’île aux enfants.
Reste que l’argument principal à l’utilisation de logiciels libres est, selon moi, la communauté d’utilisateurs qui se développe autour de ces logiciels. Le principe étant que n’importe qui peut apporter sa pierre à l’édifice, les logiciels deviennent généralement très bien conçus. Si quelque chose manque ou ne marche pas dans une version, cela sera corrigé à la version d’après.

Au final, les logiciels libres deviennent des alternatives sérieuses aux logiciels « pas libres », à tel point que l’assemblé nationale utilisait (utilise encore, si quelqu’un sait quelque chose, qu’il parle maintenant, ou se taise à jamais) Linux (Ubuntu), à tel point que Dell vend ses ordinateurs avec la possibilité de ne pas installer Windows de force mais Linux (toujours Ubuntu).

Bien sûr, le mieux est de vous en rendre compte par vous même. Framasoft (lien sur le coté) propose énormément d’outils, d’aides et de tutoriels pour vous aider à vous y retrouver.

Moins on paye, plus la vie est belle.

PS. Je met le lien vers une page de Framablog qui explique beaucoup mieux que moi ce dont je viens de parler.

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HDR

HDR, dans un laboratoire, ça veut dire « habilitation à diriger des recherches ». Cela désigne des gens très importants, plus importants que les chercheurs de base, mais moins que leurs chefs (quand même). Ce sont eux qui « dirigent » (tant bien que mal) les thésard.
HDR veut aussi dire « high dynamic range imaging » ou « imagerie à grande gamme dynamique. C’est une technique de photo un peu particulière qui permet d’obtenir des clichés assez surnaturels.
Le principe est d’une simplicité enfantine. Il s’agit de prendre plusieurs photos du même sujet avec plusieurs temps d’exposition différend. Ces photos seront ensuite compilées ensembles par un logiciel (allez voir du coté de chez Framasoft et cherchez « HDR ») pour produire une image de très haute qualité.
Le truc est justement de prendre plusieurs photos de la même scène. Chaque photo prise avec une exposition différente contiendra des détails différents du même élément. Ainsi, on pourra faire ressortir sur une même photo HDR les détails sombres et lumineux d’une même scène…

Le mieux est encore de vous montrer un exemple.
Voici une série de photos à différentes expositions:

Et voici le résultat en HDR:

Plutôt joli, non ?

Vu que plusieurs images sont compilées ensembles pour générer ce type d’image, inutile de préciser que l’appareil doit rester fixe entre les prises de vues pour que les images soient identiques. C’est pour cette même raison que les sujets choisis pour ce type de photos sont plus souvent des paysages que des petits nenfants courants dans tous les sens.

J’ai déjà essayé et le résultat est franchement pas mal, même s’il faut passer un petit moment à essayer plusieurs réglages pour les photos et le logiciel.

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