Hier était organisé la journée sans Facebook, aussi appelée le « Facebook Blackout », du nom du groupe Facebook promouvant cette action. Le principe était de ne pas se connecter sur le réseau social que vous connaissez bien (et sur lequel, selon tous vos amis vous devriez avoir un compte) afin de protester contre les nouvelles règles en vigueur sur ledit réseau social, règles que l’instigateur de ladite journée (et bien d’autres) trouvent abusives. Le but était de montrer aux responsables du réseau Facebook que ce sont les utilisateurs qui en font la force et donc que les règles devraient êtres conçues pour eux, pas contre eux.
Pour être franc, je me balançais un peu des raisons profondes de cette journée. Je n’ai pas eu l’occasion de voir les problèmes énoncés, ni à moi, ni à mes « amis » et contrairement à certains, je n’ai rien de particulier contre la nouvelle mise en page du site entrée en action il y a quelques semaines. Mais j’ai quand même participé à cette journée pour une raison très simple : Facebook est une drogue.
A vrai dire, internet dans sa globalité (oui, j’ai visité l’intégralité d’internet, et il y a des sites que je ne vous recommande pas du tout) était devenu une drogue : connecté toute la journée au laboratoire, connecté le soir en rentrant chez moi, je me suis mis petit à petit à voir ma vie dépendre d’internet, tant et si bien que l’absence subite de connexion a été très difficile à vivre. Plus qu’un outil de travail (merci les bases de données de séquences génétiques et d’articles scientifiques), internet était devenu une drogue. Et Facebook avec, car j’y passe du temps (sauf hier) pour tout un tas de conneries proposées sur le site, des groupes ridicules aux pages de fan de tel groupe de musique en passant par des tests ridicules.
Donc cette journée sans Facebook était surtout pour moi l’occasion de voir si je pouvais survivre une journée entière sans Facebook de mon plein grè. Et j’ai survécu.
Youpi.
Ce qui ne m’a pas empêché aujourd’hui de reprendre mes activités habituelles sur ce site. Quel intérêt alors ? Uniquement de savoir que je peux m’en passer, ce qui aura pour conséquence que je vais désormais aller sur ce site sans état d’âme…